Why then does the child keep his question quiet, secret? For the reason, Freud demonstrates, he wishes to believe in his parents, and thus, to veil their impotence, another name for the castration of the parental Other, of the bar on the Other. To account for this, let us note in fact that this moment when the child takes the measure of the lack of response in the Other, will be for him a moment of strong discomfort. Here, for the first time, his belief in the Other wavers. Freud will have insisted on it on many occasions: “The child had until then recognized in his parents the only authority and the source of all belief “*.
Pourquoi donc l’enfant garde tue, au secret, sa question? Pour la raison, démontre Freud, qu’il désire croire en ses parents, et donc, voiler leur impuissance, autre nom de la castration de l’Autre parental de la barre sur l’Autre. Pour en rendre compte, remarquons en effet que ce moment où l’enfant prendra la mesure du manque de réponse dans l’Autre, sera pour lui un moment de forte déconvenue. Ici, pour la première fois, sa croyance en l’Autre vacille. Freud y aura insisté à de multiples reprises :”L’enfant avait jusque-là reconnu dans ses parents l’unique autorité et la source de toute croyance”*
David Bernard, Lacan et la honte – de la honte à l’ontologie, Editions nouvelles du Champ lacanien, Paris, 2019, p. 145
Sigmund Freud, “Les explications sexuelles données aux enfants” in La vie sexuelle, PUF, Paris, 1997, p11