I believe in the jouissance of woman insofar as it is extra (en plus), as long as you put a screen in front of this “extra” until I have been able to properly explain it. What was attempted at the end of the last century, in Freud‘s time, what all sorts of decent souls around Charcot and others were trying to do, was to reduce mysticism to questions of cum (affaires de foutre). If you look closely, that’s not it at all. Doesn’t this jouissance one experiences and yet knows nothing about put us on the path of ex-sistence? And why not interpret one face of the Other, the God face, as based on feminine jouissance?
Jacques Lacan, Encore The Seminar Book XX, Trad. Bruce Fink, Norton & Company, New York, 1998, p. 77
Je crois à la jouissance de la femme en tant qu’elle est en plus, à condition que cet en plus, vous y mettiez un écran avant que je l’aie bien expliqué. Ce qui se tentait à la fin du siècle dernier, au temps de Freud, ce qu’ils cherchaient, toutes sortes de braves gens dans l’entourage de Charcot et des autres, c’était de ramener la mystique à des affaires de foutre. Si vous y regardez de près, ce n’est pas ça du tout. Cette jouissance qu’on éprouve et dont on ne sait rien, n’est-ce pas ce qui nous met sur la voie de l’ex-sistence ? Et pourquoi ne pas interpréter une face de l’Autre, la face Dieu, comme supportée par la jouissance féminine ?
Jacques Lacan, “Dieu et la jouissance de La Femme – 20 février 1973” in Encore – Le Séminaire livre XX (1972 – 1973), Editions du Seuil, 1999, p. 98
Jacques Lacan, “Dieu et la jouissance de La Femme” in Encore – Le Séminaire livre XX (1972 – 1973), Editions du Seuil, 1999, p. 98