P.

Phallus is the metonymy of the subject in being by Jacques Lacan

At the level of the second and of the third stage of the schema, I told you that we had a much more conscious use of knowledge, I mean that the subject knows how to speak and that he speaks. This is what he does when he calls the Other, and nevertheless it is here properly speaking that the originality of the field discovered by Freud and which he called the unconscious is to be found, namely this something which always puts the subject at a certain distance from his being, and which means precisely that this being never rejoins him, and it is for this reason that it is necessary, that he can not do otherwise than reach his being in this metonymy of being in the subject which is desire. And why? Because at the level at which the subject is himself engaged, himself inserted into the word and because of that into the relationship to the other as such, as locus of the word, there is a signifier which is always lacking. Why? Because it is a signifier, and the signifier is specially assigned to the relationship of the subject with the signifier. This signifier has a name, it is the phallus.
Desire is the metonymy of being in the subject; the phallus is the metonymy of the subject in being. We will come back to this. The phallus, in so far as it is the signifying element subtracted from the chain of the word, in so far as it involves every relationship with the Other, this is the final principle which means that the subject in everything, and in so far as he is implicated in the word, falls under the sway of something that develops with all its clinical consequences, under the name of the castration complex.

Jacques Lacan, 6th Seminar, p. 19

Au niveau des deux étapes suivantes, nous avons, je vous l’ai dit, un usage beaucoup plus conscient du savoir le sujet sait parler, et il parle, c’est ce qu’il fait quand il appelle l’Autre. Et c’est pourtant là que se trouve l’originalité du champ que Freud a découvert et qu’il appelle l’inconscient.
Il y a en effet dans cet Autre un quelque chose qui met toujours le sujet à une certaine distance de son être, et qui fait que, cet être, il ne le rejoint jamais, qu’il ne peut l’atteindre que dans cette métonymie de l’être dans le sujet qu’est le désir. Et pourquoi ? – parce que, au niveau où le sujet est lui-même engagé dans la parole, et par là dans la relation à l’Autre comme lieu de la parole, il y a un signifiant qui manque toujours. Pourquoi? parce que c’est le signifiant spécialement délégué au rapport du sujet avec le signifiant. Ce signifiant a un nom, c’est le phallus.
Le désir est la métonymie de l’être dans le sujet, le phallus est la métonymie du sujet dans l’être. Nous y reviendrons. Le phallus est l’élément signifiant soustrait à la chaîne de la parole, en tant qu’elle engage tout rapport avec l’Autre. C’est là le principe limite qui fait que le sujet, pour autant qu’il est impliqué dans la parole, tombe sous le coup de ce qui se développe, dans toutes ses conséquences cliniques, sous le terme du complexe de castration

Jacques Lacan, Le séminaire livre VI : le désir et son interprétation (1958-1959), La Martinière, Paris, 2013, pp. 34-25

L.

Lacan, Metonymy and Missing Objects by Gilbert Diatkine

Why does Lacan call those objects that are missing from the Other “metonymic”? And what is the relationship between metonymy conceived in this way and condensation? A metonymy is a figure of speech in which a container is represented by its content. The figure of speech that would best correspond to the object missing from the Other would be synecdoche, where the part represents the whole. But, on the condition that we consider synecdoche as a variety of metonymy, the relation to the missing object of the Other can be qualified as “metonymic”. As for the link with condensation, it seems to come only from Jakobson, who had classified condensation on the side of synecdoche.

Pourquoi Lacan appelle-t-il ” métonymiques ” les objets qui manquent à l’Autre ? Et quel est le rapport entre la métonymie conçue de cette façon et la condensation ? Une métonymie est une figure de style dans laquelle un contenant est représenté par son contenu. La figure de style qui correspondrait le mieux à l’objet manquant à l’Autre serait la synecdoque, où la partie représente le tout. Mais, à condition de considérer la synecdoque comme une variété de métonymie, le rapport à l’objet manquant de l’Autre peut être qualifié de ” métonymique “. Quant au lien avec la condensation, il ne semble venir que de Jakobson, qui avait classé la condensation du côté de la synecdoque.

Gilbert Diatkine, « Freud, Lacan, Green et le langage », dans : François Richard éd., Autour de l’œuvre d’André Green. Enjeux pour une psychanalyse contemporaine. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Hors collection », 2005, p. 259-286.
DOI : 10.3917/puf.rich.2005.01.0259.
URL : https://www.cairn.info/autour-de-l-oeuvre-d-andre-green–9782130546429-page-259.htm

B.

Be loved who own that voice by Paul-Laurent Assoun

There has to think a metonymic effect that goes from the “part” to the whole and it is then what is indicated by the voice product capture: be “loved” that one is meant by that voice “who owns that voice? “.

Il y a à penser un effet métonymique qui va de la « partie » au tout et c’est alors ce qui s’indique par la voix qui produit la captation : sera « aimé » qui s’est ainsi signifié par cette voix : « à qui est cette voix ? » .

Paul-Laurent Assoun, Le Regard et la Voix – Leçon de psychanalyse (3ème éd.), Paris, Economica, 2014, p.156