P.

Phallic function does not contradict Freud by Luce Irigaray

This formulation of a dialectic of sexual relations through the phallic function does not contradict Lacan‘s maintenance of the castration complex in girls as defined by Freud — that is, her lack of having the phallus — and her subsequent entry into the Oedipus complex — or the desire to receive the phallus from the one presumed to have it, the father. Similarly, the importance of ‘penis envy’ in women is not challenged but is further elaborated in its structural dimension.

Luce Irigaray

Cette formulation d’une dialectique des rapports sexués par la fonction phallique ne contrarie en rien le maintien, par Lacan, du complexe de castration de la fille tel qu’il a été défini par Freud – soit son manque à avoir le phallus – et son entrée consécutive dans le complexe d’Œdipe – ou désir de recevoir le phallus de qui est supposé l’avoir, le père. De même, l’importance de “l’envie du pénis” chez la femme n’est pas remise en cause mais davantage élaborée dans sa dimension structurale.

Luce Irigaray, Ce sexe qui n’en est pas un, Editions de Minuit, Paris, 1974, p. 59

A.

Accomplished with what we lack by William Shakespeare

Act 3, Sc. 4 – PORTIA
They shall, Nerissa; but in such a habit,
That they shall think we are accomplished
With that we lack. I’ll hold thee any wager,
When we are both accoutred like young men,
I’ll prove the prettier fellow of the two,
And wear my dagger with the braver grace,
And speak between the change of man and boy
With a reed voice, and turn two mincing steps
Into a manly stride, and speak of frays
Like a fine bragging youth, and tell quaint lies,
How honourable ladies sought my love,
Which I denying, they fell sick and died;
I could not do withal; then I’ll repent,
And wish for all that, that I had not killed them;
And twenty of these puny lies I’ll tell,
That men shall swear I have discontinued school
Above a twelvemonth. I have within my mind
A thousand raw tricks of these bragging Jacks,
Which I will practise.
– NERISSA
Why, shall we turn to men?

William ShakespeareMerchant of Venice, Folger Shakespeare Library, London, p. 131 – 132

Acte III, Scène 4 – PORTIA
Oui, Nerissa, mais habillées de telle manière
Qu’ils croiront que nous sommes toutes deux pourvues
De ce qui nous manque. Je parie tout ce que tu veux,
Lorsqu’on sera toutes deux déguisées en jeunes gens,
Que je serai le plus joli garçon des deux,
Portant le poignard avec plus de grâce martiale,
Ma voix flûtée étant celle d’un garçon
Avant qu’il mue, et je changerai mes deux
Petits pas en enjambées viriles; je chercherai
Noise comme un fier vantard et j’inventerai
Des histoires de belles dames qui voulurent me plaire
Et qui, face à mon refus, moururent de chagrin.
C’était plus fort que moi. Puis j’aurai des remords,
Voulant, tout, ne les avoir pas tuées;
Et je débiterai vingt mensonges semblables,
Faisant croire aux hommes que j’ai séché les cours
Pendant ces douze mois. J’ai par cœur dans la tête
Les mille et une ruses de ces petits vantards,
Et je vais en user.
– NERISSA
Quoi, on va être mises?…
En hommes?

William ShakespearLe Marchand de Venise, Le Livre de Poche, Paris, 2021, p. 123 – 124

William ShakespeareMerchant of Venice, Folger Shakespeare Library, London, p. 131 – 132

W.

What does the woman want ? by Sigmund Freud

The big question remained unanswered and which myself have never been able to answer despite my thirty years of study of the feminine soul is: “What does the woman want? “

La grande question restée sans réponse et à laquelle moi-même n’ai jamais pu répondre malgré mes trente années d’étude de l’âme féminine est la suivante : « que veut la femme ? »

Ernest Jones attributes this sentence to Sigmund Freud, refering to a letter sent by Freud to Marie Bonaparte.

Ernest Jones, La vie et l’œuvre de Sigmund Freud T.II., PUF, p.445