Just as God’s abasement in the incarnation led to a celebration of his humility, not to a questioning of his omnipotence, so the humiliation of the cross proclaimed his glory. The paradox of the glorious cross became so obvious that it ceased to be paradoxical. We speak of “Christ triumphant” to designate certain representations of Christ on the cross : the crucified one wears a royal crown and not the crown of thorns.
De même que l’abaissement de Dieu dans l’incarnation conduisait à célébrer son humilité, non à mettre en doute sa toute-puissance, de même l’humiliation de la croix proclamait sa gloire. Le paradoxe de la croix glorieuse devenait si évident qu’il cessait d’être paradoxal. On parle de « Christ triomphant» pour désigner certaines représentations du Christ en croix : le crucifié y porte une couronne royale et non la couronne d’épines.
Michel Zink, L’Humiliation, le Moyen Âge et nous, Albin Michel, Paris, 2017, p. 46 – 47