This is why, as Alain Abelhauser suggested, I will make shame a name of the fantasy, and the equation of the fantasy, ($ ◇ a) the shame’s mathem. Shame separating and revealing the components of this equation, when its opposite, “sufficiency”, is supported on the contrary by their fusion, this “welding” that makes the apparent unity of the subject. Shame pins down this moment when the subject disappears, and vanishes $, in front of the object of his desire, a, redoubling and awakening the bar that divides him. But also, shame defines that moment when the subject will experience his ontology, and will lower his eyes in front of his condition of speaking being: being nothing, $, if not that, a. Two occurrences of shame, that the clinic allows to verify.
Raison pour laquelle, ainsi que me le suggérait Alain Abelhauser, je ferai de la honte un nom du fantasme, et de l’équation du fantasme, ($ ◇ a) le mathème de la honte. La honte séparant et dévoilant les composants de cette équation, quand son envers, “la suffisance”*, se supporte au contraire de leur fusion, cette “soudure”* qui fait l’unité apparente du sujet. La honte épingle ce moment où le sujet disparaît, et s’évanouit. $, devant l’objet de son désir, a, redoublant et réveillant la barre qui le divise. Mais aussi, la honte définit ce moment où le sujet fera l’expérience de son ontologie, et baissera les yeux devant sa condition d’être parlant: n’être rien, $, sinon ça, a. Deux occurrences de la honte, que la clinique permet de vérifier.
David Bernard, Lacan et la honte – de la honte à l’ontologie, Editions nouvelles du Champ lacanien, Paris, 2019, p. 55
Quoting : Jacques Lacan, Le Séminaire livre XVI, D’un Autre à l’autre, Paris, Seul, 2006, p. 22