Obviously, the analyst cannot be in overhang from his singular position, he is analyst with what he is rather than than with what he knows. That said, “the turn of the screw in advance” would come from that he is neighbouring his own sexual enigma, his own neurotica. Doing so, the analyst would be trans-sexual, traversed unceasingly by a desire to know, much more than a knowledge, because the desire to know is a theoretical bet, not a theoretical knowledge, and as a bet, it would engage unceasingly the subjectivity of the analyst himself.
À l’évidence, l’analyste ne peut pas être en surplomb de sa position singulière, il est analyste avec ce qu’il est davantage qu’avec ce qu’il sait. Cela dit, « le tour de vis d’avance » viendrait de ce qu’il côtoie sa propre énigme sexuelle, sa propre neurotica. En cela l’analyste serait trans-sexuel, traversé sans cesse par un désir de savoir, bien plus qu’un savoir, car le désir de savoir est un pari théorique, non un savoir théorique, et en tant que pari, il engagerait sans cesse la subjectivité de l’analyste lui-même.
Laurie Laufer, Murmures de l’art la psychanalyse – Impressions analytiques, Hermann, Paris, 2021, p. 233