It is a classical experiment, which used to be performed in the days when physics was fun, in the days when physics was really physics. Likewise, as for us, we find ourselves at a moment in time when psychoanalysis is really psychoanalysis. The closer we get to psychoanalysis being funny the more it is real psychoanalysis. Later on, it will get run in, it will be done by cutting corners and by pulling tricks. No one will understand any longer what’s being done, just as there is no longer any need to understand anything about optics to make a microscope. So let us rejoice, we are still doing psychoanalysis.
Jacques Lacan, The Seminar of Jacques Lacan – Book I – Freud’s paper on Technique (1953-1954), Trans. John Forrester, Norton Paperback, New-York, 1991, p. 77
Il s’agit d’une expérience classique, qui se faisait au temps où la physique était amusante, au temps de la vraie physique. De même, nous, nous sommes au moment où c’est vraiment de la psychanalyse. Plus nous sommes proches de la psychanalyse amusante, plus c’est la véritable psychanalyse. Par la suite, ça se rodera, ça se fera par approximation et par trucs. On ne comprendra plus du tout ce qu’on fait, comme il n’est déjà plus besoin de rien com prendre à l’optique pour faire un microscope. Réjouissons nous donc, nous faisons encore de la psychanalyse.
Jacques Lacan, Le Séminaire – Livre I – Les écrits techniques de Freud (1953-1954), Le Seuil, 1998, p. 125
Jacques Lacan, Le Séminaire – Livre I – Les écrits techniques de Freud (1953-1954), Le Seuil, 1998, p. 125