The identitys‘s permanence, perceived as an infinity of culminating points whose spatialization would give a sort of linear continuum, is in itself an easy to destroy decoy. In reality, it is the succession, very difficult sometimes, of identity nodes that come to cover cyclically the axis of identities [plural, so], thus marking it of stronger “ligatures” and giving [an] evolutionary and ascencional meaning by which we can represent it.
La permanence de l’identité perçue comme une infinité de points culminants dont la spatialisation donnerait une sorte de continuum linéaire est en soi un leurre facile à détruire. En réalité, c’est la succession, parfois très difficile des nœuds identitaires qui viennent recouvrir cycliquement l’axe des identités [ndlr : au pluriel donc], le marquant ainsi de « ligatures » plus fortes et lui donnant [un] sens évolutif et ascensionnel par lequel nous le représentons.
Malek Chebel, La formation de l’identité politique (1997), Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1998, p. 27