The effect of the language, it’s the cause introduced into the subject. By this effect, he is not a cause of himself, he carries within him the worm of the cause that splits him. That’s why its cause, it’s the signifier without which there would be no subject in the real. But this subject, it’s what the signifier represents, and it can represent nothing but for another signifier: to which, from then, the listening subject is reduced. The subject, then, we’re not talking to him. It/Id* talks for him, and that’s where he apprehends himself, all the more so because before, simply because it is addressed to him, he disappears as a subject under the signifier he is becoming, he was absolutely nothing.
L’effet de langage, c’est la cause introduite dans le sujet. Par cet effet il n’est pas cause de lui-même, il porte en lui le ver de la cause qui le refend. Car sa cause, c’est le signifiant sans lequel il n’y aurait aucun sujet dans le réel. Mais ce sujet, c’est ce que le signifiant représente, et il ne saurait rien représenter que pour un autre signifiant : à quoi dès lors se réduit le sujet qui écoute. Le sujet donc, on ne lui parle pas. Ça parle de lui, et c’est là qu’il s’appréhende, et ce d’autant plus forcément qu’avant que du seul fait que ça s’adresse à lui, il disparaisse comme sujet sous le signifiant qu’il devient, il n’était absolument rien.
*The equivoqual “ça” in french has no direct correspondance in english. Here it refers to the Id concept in the Freudian second topic.
Jacques Lacan, Écrits. 2 : “Position de l’inconscient – Congrès de Bonneval – reprise de 1960 en 1964”, Nouvelle éd., Paris, Ed. du Seuil, 1999, p. 315
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