This universe henceforth without a master seems to him neither sterile nor futile. Each atom of that stone, each mineral flake of that night filled mountain, in itself forms a world. The struggle itself toward the heights is enough to fill a man’s heart. One must imagine Sisyphus happy.
Albert Camus, The Myth Of Sisyphus And Other Essays, Trans. J. O’Brien, 1955, p. 78
Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni futile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Albert Camus, Le mythe de Sisyphe (1942), Gallimard Folio, Paris, 2021, p. 168
Albert Camus, Le mythe de Sisyphe (1942), Gallimard Folio, Paris, 2021, p. 168