In Christ doctor humilitatis, “master of humility”, according to Saint Augustine, Christianity finds a model of humility that goes as far as accepting humiliation. The honor of humility is not to wash away one’s honor, not to evade the insults, not to wipe away the spit, like the prophet Isaiah, the suffering servant , in whom Christianity, isolating the mysterious verses that concern him, sees the proclamation and prefiguration of Christ: “I offered my back to the floggers, And my cheeks to those who tore out my hair. I did not hide my face from insult and spittle.”*
Dans le Christ, doctor humilitatis, « maître d’humilité », selon Saint Augustin , le christianisme trouve un modèle d’humilité qui va jusqu’à l’acceptation de l’humiliation. L’honneur de l’humilité est de ne pas laver son honneur, de ne pas se soustraire aux outrages, de ne pas essuyer le crachat, comme le serviteur souffrant du prophète Isaïe, dans lequel le christianisme, en isolant les mystérieux ver sets qui le concernent, voit l’annonce et la préfiguration du Christ : “J’ai tendu le dos à ceux qui me frappaient, et les joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas soustrait mon visage aux outrages et aux crachats”*
Michel Zink, L’Humiliation, le Moyen Âge et nous, Albin Michel, Paris, 2017, p. 37